Aux confins de l’autoroute est une marche urbaine le samedi 11 juillet 2020 dans le cadre du festival de la cité de Lausanne. Suite à nouvelle formule post-confinement, le festival a été renommé ‘Aux confins de la cité’.
http://festivalcite.ch/fr/programme-2020/spectacles/walking-the-metaphor/
Une porte d’entrée sur l’autoroute
Nous avons commencé la marche devant une porte d’entrée de l’autoroute. Cette porte agit comme une invitation à découvrir l’autoroute aperçu furtivement à travers la vitre. Cette porte annonce les différents points de vue, les passages et évoque une ambiance mystérieuse et surréaliste.
interstices
Dans le programme de ‘Aux Confins de la cité’, Joëlle Zask a fait une conférence marchée autour des espaces démocratiques dans la ville, les espaces partagés notamment les jardins communautaires. Dans cette conférence, elle a notamment parlé des délaissés urbains, des restes et des interstices. C’est justement dans ces espaces que nous avons traversés aux confins de l’autoroute.
dhttp://festivalcite.ch/fr/programme-2020/spectacles/joelle_zask/
Programme de marche
Ici, le dispositif est semblable à celui de l’année précédente à Villeurbanne.
https://cyrilbron.art/projets/marche-urbaine-walking-the-periphery-villeurbanne/
- On marche en groupe, entre 15 et 20 personnes.
- Ce n’est pas une marche silencieuse mais on évite les conversations quotidiennes pour centrer l’attention sur les espaces traversés.
- Les participant.e.s sont invités à prendre des photos, des vidéos ou des sons.
- On s’arrête régulièrement pour observer
- On fait l’expérience d’une marche à plusieurs tout en traversant des ambiances variées
préparation d’un trajet
Dans la préparation d’une marche urbaine aux abords des autoroutes, nous devons nous-mêmes imaginé le chemin. Il y a beaucoup d’hésitations dans cette préparation. Nous devons tester des passages, voir les possibilités. A la fois, nous découvrons des obstacles et des opportunités. Nous sommes comme l’eau du ruisseau qui se fraie un passage à travers les pierres.
On se rend compte que la marche est un outil très puissant qui permet d’aller presque partout. La marche impose la lenteur mais ouvre des brèches inattendues dans le territoire.
